Concept

Composition

Les projets du début

Les grands projets



2. DES FORMES COMPLEXES :

Les formes doivent être complexes et s'inspirer des rochers naturels, tels que les dalles, les dévers, les surplombs, les dièdres, les arêtes, les vagues, les cônes, les arrondis etc…


1. UNE SCULPTURE :

Un mur d'escalade doit avoir un ligne forte et directrice semblable à une sculpture.
L'ensemble du mur doit former un ensemble cohérent dans les formes et les couleurs


3. FONCTIONNALITÉ :

Les formes doivent être fonctionnelles, adaptées à tous les types d'escalade et         tous niveaux et doivent correspondre au programme de la salle
Les zones surplombantes doivent avoir des lignes de faiblesse pour permettre la création de voie moyenne dans les "beaux volumes" afin d'éviter de reléguer les grimpeurs moyens et débutants (représentant souvent la majorité du public des salles) dans les dalles verticales, et ce sans perdre le caractère extrême des dévers
Ces deux remarques sont possibles grâce à l'application des 2 techniques qui suivent :






LA TECHNIQUE DES DALLES VERTICALES :

Dans les zones surplombantes il faut insérer une série de dalles verticales situées dans des plans différents qui permet un cheminement facile en zig zag dans une
"ambiance dévers"
On prend un dièdre ou un pilier composé de 2 faces A et B et d'une ligne d'arête ou de fond de dièdre et analysons les différentes positions possibles.

POSITION 1 : les faces A et B sont verticales
POSITION 2 : si l'on fait pivoter en avant le dièdre ou le pilier dans le plan B, la face A devient         surplombante et la face B reste verticale
POSITION 3 : si l'on fait pivoter en arrière le dièdre ou le pilier dans le plan B, la
        face A devient une dalle inclinée et la face B reste verticale
POSITION 4 : si l'on fait pivoter en avant le dièdre ou le pilier dans le plan de l'arête ou de         fond de dièdre les faces A et B deviennent toutes les deux surplombantes
POSITION 5 : si l'on fait pivoter en arrière le dièdre ou le pilier dans le plan de         l'arête ou de fond de dièdre les faces A et B deviennent toutes les deux en dalle         inclinée.

La variation d'inclinaison des faces et arêtes permet de combiner tout les dévers et dalles possible, dans tous les types de difficultés des plus simples aux plus compliquées.



LA COMPOSITION :

1. L'ESQUISSE :

La recherche de la ligne de direction et des formes principales, est réalisée par croquis sur base du programme défini par le client.

LA TECHNIQUE DES DIÈDRES ET DES PILIERS INCLINÉS :
2. LA CONCEPTION DU PROJET :

Création d'un modèle en 3 dimensions à l'aide du programme Autocad, en construisant le mur panneau par panneau en y intégrant les formes. Des fenêtres avec divers angles de perspective à point de fuite, permet de vérifier les vues réelles du mur d'une manière instantanée tel que perçu par une personne dans la salle ou sur une mezzanine. Cette technique permet par exemple de situer une forme au meilleur endroit visuel.
                     







3. LE RENDU :

Lorsque le modèle 3D est terminé, des images de synthèse sont réalisées à l'aide du programme Auto-vision comprenant le rendu des matières, éclairage, ombres portées etc….
L'insertion des images finales dans Photoshop permet de rajouter des personnages et d'intégrer le projet dans un environnement existant…
Le luxe est de réaliser un petit "cinéma" où l'on découvre la salle petit à petit. Réaliser pour l'appel d'offre de la salle de Woluwe le fichier "cinéma" version light fait 60 méga ! !

4. L'EXÉCUTION :








Le modèle 3D permet un tracé très précis du mur et de calculer les raccords les plus complexes. Il suffit d'extraire ces données pour les communiquer au constructeur de mur. En 1989 l'atelier MARTIN & Associés, met au point un programme spécifique écrit en Auto-Lisp ( tournant sur Autocad ), permettant de saisir semi-automatiquement à partir du modèle 3D toutes les caractéristiques des panneaux : dimensions, angles, couleurs, surfaces.

                

                

Les formes courbes sont réalisées par une superposition de couche de multiplex collées sur des gabarits (technique des bateaux). La difficulté consiste à tracer les gabarits.

Pour les arcs de cercles, il suffit de connaître le rayon.

 

 

 

Pour les ellipses, il faut connaître le petit et le grand cercle et tracer le gabarit avec une ficelle d'une longueur égale au grand axe, à partir des foyers (voir croquis) .

 

Pour les formes côniques, les gabarits sont constitués d'une succession d'ellipses dont on peut trouver les dimensions des axes par un tracé des projections.

 

 

Pour les vagues, le problème est plus complexe. La vague pour être réalisable, doit être générée par une forme développée, c'est à dire engendrée par des lignes horizontales, dans ce cas seulement il est possible de
"dérouler" les feuilles de multiplex sur les gabarits. La réalisation d'un modèle informatique de la vague en forme développée permet de déterminer les différents profils des gabarits.







Le plan d'exécution à 5cm/m est dessiné automatiquement, reprenant tous les panneaux avec ses caractéristiques. Une vue en perspective axonométrique permet de situer chaque panneau dans l'espace. Pour les formes complexes, l'entrepreneur connaissant les cotes exactes des panneaux, il peut utiliser ceux-ci comme "gabarit" pour construire la structure du mur.

QUELQUES PROJETS ET RÉALISATIONS DU DÉBUT :

Pratiquant la spéléologie et l'escalade depuis 1967 et diplômé en architecture en 1975, j'ai eu l'occasion de participer activement à la naissance de l'escalade sur structure artificielle.

1969 TOUR DE MONT SUR MEUSE : Avec les guides du Centre Routier Spéléo, montage d'une tour en bois de 11m de haut pour la pratique des techniques spéléo
(architecte Y.Peters)



1975 PROJET D'UNE TOUR ÉCOLE BOIS ET BÉTON à Mont sur Meuse (Projet Charlemagne)




1984 ESQUISSE POUR LE " POOL MONTAGNE -SPELEO-RANDONNEE " du salon des sports 85 à Bruxelles






1986 Création de la société ALPI-IN avec P.Dannens et M.Van Slip. Première société belge de construction de mur d'escalade


 

 

 

 


Mise au point du concept des panneaux multi-perforés avec inserts en acier zingué tous les 20 cm permettant le montage et le démontage rapide des prises en résine.












Mise au point du mur mobile Alpi-in , composé de deux pans à inclinaison variable actionné par des vis sans fin Hauteur 6m Largeur 3m







1987 Mise au point du principe des prises en creux pour ALPI-IN




1987 SALLE NEW-ROCK à Bruxelles (la petite salle) recherche des premières formes particulières, pilier surplombant, dalle surplomb à facettes …. La 2 ème salle privée qui voit le jour en Belgique.


1988 Etude pour ALPI-IN d'un mur extérieur en résine dans le parc de la Coccinelle pour la mairie de Salonel à Saleux. Hauteur 15m largeur 6m. Le tracé des " tranches" est réalisé par dessin assisté.








1988 Esquisse d'un mur Alpi-in pour une compétition internationale. Représentation en perspective par dessin assisté.






 

 

                   





LES GRANDS PROJETS

1991 L'EXTENSION DE NEW-ROCK - LA TOUR-

LE BÂTIMENT

Une tour carrée de 9m de côté intérieur se raccordant au bâtiment existant 15 m sous corniche avec une toiture pyramidale à 4 pans. Un moment fort de la construction, le montage de la toiture montée au sol et "déposée" à 15m de haut par une grue ! ! ! !

12 tonnes au bout d'un câble….

CONCEPTION DES MURS ET SALLES D'ESCALADE     L.MARTIN

UN CONCEPT :
Un mur d'escalade doit répondre à plusieurs critères :

 






LE PROJET


L'élément de base du projet est un pilier déversant de 4.5m, semblable à un éperon rocheux, composé d'une face très déversante continue et d'une autre composée de face verticale ou légèrement déversante entrecoupée de petit toits.

Le sommet du pilier se termine par un cône se raccordant à la face très déversante d'un côté et à une face légèrement déversante de l'autre. Cette forme permet des multiples nuances dans l'escalade par simple déplacement latéral de quelques cm.
Cet éperon s'appuie à gauche sur une dalle perpendiculaire composée d'une "vague" à profil variable (forme développée) et de dalles verticales à petits toits obliques et horizontaux.
Ces deux éléments sont séparés par une large fissure qui se transforme en grotte et cheminée en partie supérieure. La grotte était prévue à l'origine pour être une fenêtre sur le mur extérieur grimpable. Le pilier se raccorde à droite par un jeu de dièdres cylindriques entrecoupés de petits toits. La dalle à "vague" se raccorde à gauche par un élément très controversé à l'époque et qui est devenu maintenant un classique "Le diamant" dalle triangulaire inclinée à la sortie d'un petit toit, permettant des passages d'adhérence extrême ! ! !

 

 

 


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